Le retour est rude, on a raté l’avion et à peine posé me revoilà déjà dans l’avion pour aller de l’autre coté de la planète.
Le bilan carbone n’est pas des plus sympas mais l’envie d’aller en Sibérie pour les premières n’est pas une idée qui me déplait.
Après 11h de vol et la tête dans le cul, je me retrouve en taxi pour arriver au bord du lac Baikal en Sibérie à Mamay
On met les peaux à la nuit tombante et le départ pour deux heures de montée douce commence vers notre cabane perdue.
Quand la lumière éclaire enfin la vallée, le spectacle est grandiose
depuis le cabanon rustique. Le poele crache toute la chaleur qu’il peut
pour lutter contre les -24 dehors.La neige est là en grande quantité.
Première trace pour rejoindre les toilettes extérieures, un simple trou avec des planches autour à une dizaine de mètres de là.
On est chanceux, il vient juste de neiger, le manteau est impressionnant de stabilité malgré l’épaisseur et le froid. Pourtant je prendrai toutes les précautions pour ne pas bruler les étapes.
On fera des traces tous les jours sans croisé personne ou quelques Russes qui connaissent Liège et La Grave
Les saunas le soir pour se laver, et le tour dans la neige et la rivière marquerons ce séjour à jamais.