Août 2 – 2013 Suisse – Valais – MontRose
A Zermatt, c’est joli, tout beau, tout propre, les petites voitures électriques tournent et roulent sur la place devant la gare.
J’attends Natascha et se famille pour un « pasta giro », le tour classique du Mont-Rose, classique mais au combien joli.
Tout les départs se font sur les glaciers, les étapes sont blanches, la montagne nous montre directement sa belle robe blanche.
On enchaine, le Breithorn, le lendemain pollux et castor, les émotions commencent à se faire entendre, c’est raide, impressionnant, vertigineux, le guide nous tiens bien ??
Ici le cramponnage prend de l’importance… un peu d’expérience n’est pas un luxe !!
Apéro des guides, la météo change, les questions se posent, que fais tu demain ??
Tu vas changer ton programme ?
Finalement, j’opte pour raccourcir d’un jour, le temps est annoncé mauvais mercredi et tempête et orage pour jeudi.
Il va falloir faire une croix sur plusieurs 4000m.
Mais la sécurité avant tout.
On prend l’option, naso du lyskamm et montée à Margherita le point culminant de notre périple.
Au passage on fait quelques 4000 histoire de faire un circuit montagne russe, ça monte, ça descend, je vais me prendre une barbe à papa, sur la route qui monte doucement sur la cabane la plus haute d’Europe (4554m).
Dans la nuit l’orage et la grêle se font entendre, on dort au deuxième et le vent est si fort que la cabane danse avec le vent.
J’ai l’impression d’être en pleine océan.
J’espère ne pas devoir rendre mon repas à la mer ou croiser une mouette en allant aux toilettes.
Le matin on n’y voit rien enfin que du brouillard.
On se prépare, personne ne bouge mais va bien falloir aller commander le rosti à Zermatt.
On s’encorde à l’intérieur tellement ça souffle, et c’est parti, je roule avec la boussole en main et en regardant mon alti qui descend doucement.
Le froid est là, je n’avais jamais vu ma boussole geler !!
Je me souviens des passages, des principales crevasses, je connais bien cette descente, elle est là toujours aussi impressionnante.
Le vent nous pousse dans le dos accompagné de rafale de grêles, humm…
Plus bas, la visibilité reviens, le plafond est haut, la pluie nous lâche un peu.
On finira finalement sous l’orage pour remonter à Rotenboden, mouillé jusqu ‘aux os, les touristes du petit train rouge nous regarde avec des grands.
J’imagine déjà ce qu’ils se disent, faut vraiment être fou pour aller se promener par un temps pareil…
Au moins j’aurais pris un bain cette semaine, la prochaine fois un peu d’eau chaude me ferai plaisir. Merci là haut de faire le nécessaire.